La Responsabilité Numérique des entreprises, vers une prise de conscience verte à grande échelle ?

Le monde de l’entreprise est un pollueur important dans notre société. Depuis plusieurs années, une prise de conscience massive voit le jour. Cependant l’ADEME (Agence de la transition écologique) estime qu’en moyenne 120 à 140 kg de déchets sont produits par un salarié du secteur tertiaire, dont 60 kg serait du papier (24 ramettes) pas forcément recyclé.

La gestion des déchets pousse pourtant vers un monde plus digitalisé, mais, force est de constater que les datacenters sont loin d’avoir un impact carbone neutre. Pour lutter contre ce fléau, la Plateforme RSE de l’Etat propose, pour aller plus loin, un plan de Responsabilité Numérique des Entreprises 

Un constat alarmant

Avec 1.7Mo de données produites par personne en moyenne chaque seconde dans le monde on assiste à une massification des données sans comparaisons dans notre histoire. Le site GreenIT.fr annonce une multiplication par 48 des objets connectés entre 2010 et 2025. Au niveau mondial, le numérique représente entre 2% et 4% des émissions à effet de serre selon l’Ademe et 4.2% de la consommation mondiale d’énergie primaire.

Et si on agissait chacun à son niveau ?

L’une des premières excuses à l’inaction, est « s’il n’y a que moi qui agit ça ne sert à rien », or, on sait maintenant, que tous les petits gestes du quotidien, mit bout à bout ont un fort impact. Chacun est à la fois, une personne individuelle dans sa vie personnelle, mais aussi une part d’un tout, que ça soit dans le monde du travail comme dans la société à plus large échelle. C’est en prenant conscience et en agissant individuellement que l’impact aura plus de force sur la durée et dans le groupe.

Dans le numérique, on a souvent tendance à oublier que les emails, puisqu’ils sont intangibles, sont fortement polluants, aussi bien dans leurs envois que dans leur stockage. On estime à 10g de CO2 l’impact d’un mail, avec une moyenne française de 29 mails par jour pour 228 jours travaillés par an. Ce qui nous donne 66kg de C02 rien que pour les mails professionnels... 

Voici quelques « astuces » du quotidien pour un numérique plus responsable :

               | Faites le tri dans vos abonnements. Faites l’expérience, imaginez que vous recevez un flyer dans votre boite aux lettres à chaque email publicitaire que vous recevez. Vous voyez cette montagne de papier ? Cela vous inciterait à coller une étiquette « Stop pub ». Et bien, sachez que vous pouvez faire de même avec vos mails. En cliquant sur le lien de désinscription, vous bloquerez l’envoie.

Attention, ne placez pas l’expéditeur en indésirable, vous pourriez louper des informations importantes, et les emails publicitaires vous seraient envoyés quand même.

               | Avez-vous besoin d’écrire ce mail ? Le mail, est une habitude que beaucoup de travailleurs ont, mais posez vous la question, ai-je besoin de l’écrire, surtout pour les mails à vos collègues. Votre interlocuteur est trop loin pour lui dire de vive voix l’information ? Vous souhaitez conservez un écrit ? Pourquoi ne pas passer par un canal de tchat ?

               | J’ai une pièce jointe à envoyer. Encore une fois, au sein de votre entreprise, ne pouvez-vous pas vous déplacer avec votre fichier sur une clé ? Alliez ainsi, exercice et convivialité. Et comme ça, plus besoin de lui réécrire un mail pour accuser réception.

               En externe, faites attention par où transitent vos données ? Notaire, pour échanger en toutes sécurité, vos données et documents (même volumineux) connaissez-vous FoxNot ?

Avec notre outil, vous êtes assuré quelles ne quittent pas la France tout en étant crypté, sécurisée et intégrées à votre logiciel et rédaction d’acte.

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